lundi 28 mars 2011

L'entretien d'embauche

Vous êtes à la fin de votre parcours universitaire?
Vous désirez, maintenant, dénicher un emploi dans le domaine des communications?
Les entretiens d’embauches sont une source de stress intense pour vous? Pas de panique! Voici quelques conseils pratiques qui vous permettront de vous en sortir haut la main. 

En premier lieu, vous devez convaincre votre interlocuteur que vous êtes la bonne personne, la perle rare que l’entreprise recherche. Pour cela, il n’existe pas de recette magique. Il faut tout simplement bien se préparer.
Ci-dessous, vous trouverez quelques conseils pratiques qui vous permettront d’arriver prêt et sûr de vous-même en entrevue :
  •     Il faut, tout d’abord se poser la question suivante: « pourquoi veut-on travailler pour cette entreprise? » En effet, il est important de connaître nos motivations, ce qui nous incite à poser notre candidature pour ce poste en particulier. Ce peut être parce que l’entreprise est située près de chez nous, parce que le domaine dans laquelle elle évolue nous intéresse grandement (éducation, santé, technologie, mode,…) ou bien parce que les valeurs que celle-ci prônes nous rejoints directement. Surtout, n’hésitez pas à utiliser des exemples personnels, pour appuyer vos propos!

  • Ensuite, comme il est mentionné plus haut, il faut convaincre la personne assise en face de vous que vous êtes la bonne personne pour le poste convoité. Pour cela, il faut appuyer vos propos avec des exemples et des arguments personnels, que ce soit par des expériences de travail antérieures, par vos compétences acquises au fil du temps ou bien des cours que vous avez suivis durant votre formation.

  • Un autre point important avant de passer un entretien d’embauche, est de s’informer sur l’entreprise. Montrez que vous avez de l’intérêt pour cette organisation. Faites des recherches sur l’actualité, sur leurs projets en cours, sur leurs valeurs, etc.

  •   Par la suite, vous devrez convaincre votre interviewer que vous avez les compétences professionnelles nécessaires pour combler les exigences du poste. Pour se faire, appuyez- vous sur vos réalisations passées, sur ce que vous connaissez du poste en question et sur la façon dont vous vous projetée dans ce poste.

  • Par ailleurs, il faut convaincre le recruteur sur la manière dont vous allez vous adapter au mode de  fonctionnement et à la culture de l’entreprise. Pour se faire, misez sur votre personnalité et vos expériences antérieures.

  • Ensuite, il est important de rester naturel durant l’entrevue. Restez vous-même! La personne qui vous interroge veut vous voir vous et non discuter avec un robot!

  • Évidemment, arrivez à l’heure, lors d’un entretient. La ponctualité est une qualité importante pour plusieurs employeurs. De plus, habillez- vous convenablement pour l’occasion et aillez l’air naturel. Par ailleurs, tenez-vous droit et regarder toujours le recruteur droit dans les yeux. Ceci démontre que vous avez de l’assurance et de l’intérêt.

  • Finalement, voici un dernier petit truc fort important lors d’une entrevue : lorsque vous avancez une information, imaginez toujours la question « pourquoi? » derrière.
Par exemple :
« Je suis capable de faire un plan de communication »
« Pourquoi? »
« Parce que, j’ai dû en élaborer plusieurs, lors de mon dernier stage. »
Ou
« Je suis une personne qui s’adapte facilement à un nouvel environnement. »
« Pourquoi? »
« Parce que, dans le passé, j’ai dû jongler avec des contextes professionnels très différents et j’ai su à chaque fois bien m’adapter. »

Voilà, vous avez maintenant les outils en main, pour bien vous préparer à votre prochain entretien d’embauche.

Bonne chance!
Julie



Sources
GIBOT Tania, consultante APEC, L’entretien d’embauche : comment bien le préparer?, http://www.youtube.com/watch?v=pR7RTLBG9d8 (page consultée le 7 mars 2011)
GROLEAU Marc, ex- recruteur, Polytechnique Montréal, Le génie en première classe : préparation de l’entrevuewww.polymtl.ca/sp/etudiant/rliberte/preparation.php (page consultée le 19 mars 2011)



lundi 21 mars 2011

Stage en relations publiques

Avez-vous pensé à faire un stage durant vos trois années de bac? En avez-vous déjà fait un?

Pour ma part, je voudrais vous relater mon expérience de stagiaire en tant qu'adjointe aux communications à la Fédération québécoise des directions d'établissements d'enseignement (FQDE). Grosso modo, c'est la fédération qui gère les 2500 directions d'écoles publiques à travers la province de Québec.

C'était une expérience incroyablement enrichissante, autant sur le plan professionnel que personnel. J'ai su mettre à profit plusieurs théories apprises en cours, par contre la pratique est loin de ressembler à la théorie la plupart du temps! C'est pourquoi je crois qu'il est important de faire un stage, ou bien de baigner un tant
soit peu dans l'univers des communications. J'ai également tiré parti de cette expérience sur le plan personnel puisque je sais désormais ce qui me plaît le plus, dans quel secteur des communications je veux débuter ma carrière, quelles compétences j'ai déjà acquises au fil du bac versus celles que je dois approfondir.

Mon stage s'est étalé sur la session d'hiver 2010 puisque je l'ai fait créditer. Malheureusement, je n'ai pas aimé le processus d'évaluation du stage. L'université (de Montréal) ne tient compte que du rapport final d'une vingtaine de pages à remettre à la toute fin de la session. Aucun suivi avec le maître de stage, mis à part une petite évaluation qui ne compte pas dans la note finale. Également, le stage crédité est d'une durée de 140 heures, comparé à un cours de 45 heures. Toutefois, ce n'est pas du tout une mauvaise chose si l'on veut bien apprendre. Je soulève simplement ici l'importante charge de travail en surplus des heures passées en milieu professionnel qui ne sont pas évaluées. Je vous suggère donc de faire un stage, libre à vous de le faire créditer ou non, mais je pense que ce n'est pas obligatoire. Beaucoup de gens se demandent si c'est préférable, à mon humble avis, faites un stage pour l'expérience et non pour les crédits ou la note qui viendra s'y greffer.

Pour bien vous résumer mon expérience de stagiaire dans le milieu de l'éducation, je vous présente un article que j'ai rédigé dans le journal interne de la FQDE se trouvant dans toutes les écoles publiques de la province. Je devais parler brièvement de mon expérience de travail dans l'organisation. Bonne lecture :)

***

Échanger, c’est éduquer 
Avoir une mère ayant pour profession la direction d’un établissement scolaire m’a plongé dans l’univers de l’éducation toute mon enfance et mon adolescence. Aujourd’hui, j’étudie en communication à l’université et depuis le mois de janvier, je suis stagiaire à la FQDE à titre d’adjointe aux communications. Avec le recul des années passées à apprendre du système scolaire québécois et à écouter les anecdotes de ma mère, je comprends bien les rouages des établissements scolaires et les polémiques impliquant ceux qui font vivre l’école à plein temps. Lorsque j’ai appris que j’allais faire mes premiers pas sur le marché du travail dans ce milieu, j’ai su que j’allais m’y plaire.

Au commencement de mon stage, je ne pensais qu’à l’application des théories vues en cours. J’étais excitée à l’idée de faire des relations publiques et de prendre part activement (enfin!) à un rythme de vie trépidant où s’enchaîne événements, émissions de télévision et relations de presse. Cependant, les relations publiques ne s’arrêtent pas seulement qu’aux médias et aux grands apparats. C’est d’abord et avant tout l’intérêt de communiquer avec son public le plus proche, les directions d’établissement, qui est au cœur des préoccupations de la FQDE. Cet échange n’existe pas non plus sans la compréhension de la lutte au quotidien pour la réussite des élèves, pour le maintient des relations de confiance et pour faire perdurer un environnement harmonieux. Travailler à la FQDE m’a fait prendre conscience que c’est désormais plus qu’un milieu d’apprentissage académique pour moi, c’est devenu un lieu où je peux faire ma part. Il y a de cela à peine quelques années, j’étais à la place de tous ces jeunes. Certes, la réalité perçue en tant qu’élève et celle en tant que professionnelle est différente et je peux à présent contribuer au mieux-être des jeunes.

La FQDE œuvre de concert avec les directions d’établissement vers la réussite et l’épanouissement des élèves. Ce que vous ne savez peut-être pas c’est qu’elle essaie d’instaurer des moyens de communication axés sur l’échange d’information et des outils de travail facilitant l’action et aussi la rétroaction à l’intérieur des établissements scolaires. J’ai la chance de travailler avec des personnes d’exception qui me poussent sans cesse à questionner le rôle des communications dans le milieu de l’éducation, et ainsi à me positionner face à cet environnement et à moi-même. C’est par ce processus que des idées novatrices prennent forme et améliorent le sort des écoles d’aujourd’hui. En plus, avec l’ère d’internet et du Web 2.0, les communications sont devenues indispensables dans un monde où chaque élève clavarde ou surf sur Facebook ou encore sur Twitter. Comment atteindre la tête et le cœur de ces jeunes si vous ne parlez pas leur langage? Un professeur m’a dit que « c’est en communiquant qu’on se rapproche des gens ». Se rapprocher des gens, c’est les comprendre. C’est avec cette compréhension d’autrui que nous pouvons avancer vers un système d’éducation de qualité supérieure.

Eve-Gabrielle Bissonnette, 
stagiaire à la FQDE